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LE
CHAUDRONNIER
Le
chaudronnier participe à la réalisation et aux montages d'équipements
variés, complexes, destinés aux principales industries de base de
l'économie. En chaudronnerie, on utilise des métaux dont l'épaisseur
est supérieure à 3 mm. Selon les appareils construits et les métaux
utilisés, on peut distinguer la chaudronnerie en fer (aciers de
toutes compositions), la chaudronnerie en métaux et alliages légers
(aluminium, magnésium et leurs alliages) et la chaudronnerie en
cuivre. Les productions de série, comme l'électroménager, l'automobile,
ou des productions aux exigences techniques encore plus élevées,
comme l'aéronautique ou l'aérospatial, ont étendu les techniques
de la chaudronnerie au travail des métaux et alliages nouveaux.
La puissance, la précision et la productivité de ces moyens techniques
de fabrication ont été développées : introduction de l'informatique.
Un spécialiste de la mise en forme
Ouvrier qualifié, le chaudronnier doit être capable
de procéder au dressage et après traçage, au découpage, au perçage,
à la mise en forme et à l'assemblage des feuilles de métal, de tubes
et de profilés en vue de fabriquer des appareils de formes et de
dimensions très diverses.
Il trace, coupe,
forme et assemble :
- des métaux
en feuilles, ordinaires ou spéciaux ( tôles galvanisées, étamées,
plombées) d'épaisseurs diverses (des planches, des bandes, des
feuillards, etc.) ;
- des tubes
de différents diamètres, leurs assemblages (coudes, raccords,
manchons, etc.) ainsi que des accessoires (vannes, joints) ;
- des profilés
divers (cornières, profilés) utilisés pour raidir, supporter ou
armer les tôles ;
- des rivets,
vis, boulons, pour l'assemblage ;
- les métaux
les plus couramment employés sont les métaux ferreux (aciers de
toutes compositions et aciers inoxydables), les métaux cuivreux
(cuivre, laiton), les métaux et alliages légers d'aluminium et
de magnésium, le zinc, le plomb, l'étain, le nickel, le titane,
le zirconium.
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Il
effectue différentes phases du travail :
- étude du
dessin, vérification des cotes : une bonne lecture du dessin doit
pouvoir permettre la représentation d'un objet (forme et proportions)
et de déterminer les différentes opérations à réaliser ;
- traçage :
le chaudronnier reporte en grandeur nature sur la tôle les indications
de forme fournies par le dessin. Les opérations de traçage se
réalisent de plus en plus souvent avec l'outil informatique (traçage
assisté par ordinateur : TAO) ;
- préparation
des tôles, tubes et profilés, découpage : le chaudronnier découpe
ensuite les feuilles de métal en suivant le tracé. Cette opération
se fait grâce aux cisailles à guillotine ou à l'oxycoupage ;
- mise en forme
: il réalise des pièces, surfaces développables par pliage, cintrage,
ou des pièces de surface non développables : il utilise alors
les techniques d'étirage, d'emboutissage, de retreinte ;
- assemblage
et montage : il monte l'ensemble, pièce par pièce, selon le plan
de l'appareil à construire, vérifie l'assemblage et les tolérances
d'après le plan puis soude ;
- finitions
: dans certains ateliers très organisés, le travail du chaudronnier
consistera en grande partie en l'assemblage ou le montage. Les
autres tâches sont confiées dans ce cas à des ouvriers spécialisés
tels que cisailleur, poinçonneur, perceur.
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